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 SOME KIND OF MONSTER CRITIQUES PRESSE ... Le film

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Aria P2
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Aria P2


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SOME KIND OF MONSTER CRITIQUES PRESSE ...  Le film Empty
MessageSujet: SOME KIND OF MONSTER CRITIQUES PRESSE ... Le film   SOME KIND OF MONSTER CRITIQUES PRESSE ...  Le film EmptyMar 15 Nov - 20:34

Voici quelques critiques parues dans la presse française à l'occasion de la sortie en DVD du documentaire au début de l'année 2005 ...

LE REVEIL DU MONSTRE -

Metallica mis à nu le temps d’un exceptionnel documentaire : un grand moment de rock ‘n’ roll dont l’intérêt dépasse le cercle des hardos …

Ne vous fiez pas au visuel démoniaque de la pochette : Some Kind of Monster ne s’adresse pas qu’aux aficionados de Metallica et il n’est nul besoin de connaître ni même d’aimer la musique des Américains pour apprécier ce film. Car bien plus qu’un making-of d’album ou qu’un simple documentaire, Some Kind Of Monster relate un véritable psychodrame humain. Le pitch : pendant l’enregistrement de son dernier album, le très extrême St. Anger, le plus grand groupe de metal du monde traverse la plus importante crise de sa carrière, mettant en péril son existence même. Pour s’en sortir, il fera appel à un psy à 40 000 dollars le mois ! En pénétrant dans la vie intime de ces grands gaillards à l’ego hypertrophié, les deux réalisateur dressent le portrait fascinant de quarantenaires qui se connaissent comme leurs poches, ont connu les plus grands succès, mais n’arrivent tout simplement plus à se parler. Suspense (Metallica va t’il survivre ?), rires (Hetfield se prend une contravention en roadster), malaise (les luttes d’égo entre Hetfield et Ulrich) et même larmes (la poignante confrontation d’Ulrich face à Dave Mustaine, guitariste évincé du groupe en 83 et désormais leader de Megadeth) … Impossible de s’en- nuyer et de ne pas ressentir une empathie certaine pour les membres du groupe pendant les 141 minutes du film. Quant aux bonus, ils regorgent de commentaires et de scènes coupées aussi savoureuses les unes que les autres. A ne pas loupé, que l’on soit fan ou pas.

Bien plus qu’un making-of d’album ou qu’un simple documentaire, SKOM relate un véritable psychodrame humain.

Rolling Stone - Mars 2005



Critique Libération :

Trois ans détonnants au coeur du groupe de metal.
Metallica de mâles en psy ...

Tout est possible, même du hard-rock dans les pages DVD de Libération... Les réfractaires au gros metal qui tache auraient toutefois tort de mépriser Some Kind of Monster, aussi bien le film inédit en salles que ses formidables bonus. Au-delà des séances d'enregistre- ment en studio de l'auto-proclamé "plus grand groupe de rock au monde" (en tout cas le plus vendeur : 100 millions d'albums écoulés), le docu de Joe Berlinger et Bruce Sinofsky est une incroyable mise à nu des sentiments, entre sitcom trash et tragédie antique.


GENESE CHAOTIQUE

Au départ, les deux réalisateurs, connus aux Etats-Unis pour deux contre-enquêtes chocs sur des faits divers (Brothers Keepers et Paradise Lost, inédits en France) devaient concocter un bonus promotionnel, genre "les coulisses-du-nouvel-album-de-Metallica". Le tournage était prévu pour deux mois, il se poursuivra... trois ans. Dès le premier jour, Berlinger et Sinofsky découvrent que le groupe, traumatisé par le départ de son bassiste, Jason Newsted, suit une thérapie avec un psy spécialisé dans les querelles d'ego au sein des équipes de football américain. Le film montre ainsi l'influence grandissante de l'analyste sur la vie du groupe ("Phil Towle incarne le metal. Il écrit la musique, les paroles et joue de tous les instruments", plaisante à moitié le batteur Lars Ulrich dans une des quarante scènes coupées) pendant la genèse interminable et chaotique de l'album St Anger : inspiration en berne, départ surprise du chanteur James Hetfield en cure de désintoxication, acharnement judiciaire de Metallica (et plus particulièrement de Lars Ulrich, par ailleurs collectionneur richissime d'art contemporain) contre le site de téléchargement gratuit Napster, casting compliqué pour recruter un nouveau bassiste (le Latino massif Robert Trujillo qui, en cadeau de bienvenue, reçoit un chèque d'1 million de dollars), etc.


Les hard-rockers ont tendance à incarner leur propre caricature. Quand James Hertfield raconte sa chasse à l'ours en Sibérie, on se croirait dans l'hilarante parodie This is Spinal Tap. Même impression quand, dans les bonus, le guitariste-surfeur Kirk Hammett exhibe fièrement les nouvelles pièces de sa collection de crânes et retourne à l'auto-école pour faire annuler un excès de vitesse ; quand Lars Ulrich appelle sa femme au secours parce que son nouveau-né braille ; ou quand le groupe livre un commentaire audio aussi laconique que roteur... Mais le plus souvent, Some Kind of Monster atteint une tension émotionnelle rare. Tout le monde met ses tripes sur la table, avouant ses doutes (Ulrich au concert de son ex-bassiste : "C'est Jason le futur, Metallica, c'est le passé"), ses aigreurs (les engueulades à deux doigts de la baston entre Hetfield et Ulrich, les deux stars à l'ego surdimensionné du groupe ­ et du film), et ses regrets (dans une scène incroyable, le psy réunit Ulrich, bouleversé, et son ancien guitariste Dave Mustaine qui, malgré ses succès postérieurs avec le groupe Megadeth, ne s'est toujours pas remis d'avoir été viré de Metallica pour alcoolisme, vingt ans plus tôt).



Le documentaire de Joe Berlinger et Bruce Sinofsky est une incroyable mise à nu des sentiments, entre sitcom trash et tragédie antique.



RICHESSE DRAMATIQUE

"En tant que personnes, nous étions tristes pour eux, expliquent Joe Berlinger et Bruce Sinosfky dans leur passionnant commentaire audio. Mais, en tant que cinéastes, nous étions très contents" de la richesse dramatique de cette intimité dévoilée. Au final, Metallica : Some Kind of Monster apparaît comme un petit miracle. Pour les deux réalisateurs, qui assurent que filmer les séances psy des rockers a eu, par ricochet, un impact «positif» sur leur propre collaboration alors en crise. Pour Metallica, qui, selon son manager clairvoyant, est reparti pour "dix ans de succès". Pour les fans, qui ont retrouvé leur groupe favori régénéré par trois années d'affrontements avec ses «démons», et expliquent se sentir désormais plus proches de leurs idoles qui ont accepté d'exhiber leurs «fêlures humaines». Mais également pour les non-fans, qui ont pu assister à l'un des documentaires les plus secouants de l'année écoulée... et découvrir, au passage, la puissance musicale de Metallica. Ne pas rater, dans les scènes inédites, la captation de Frantic sur la scène du Fillmore de San Francisco. Pour reprendre le vocabulaire de Lars Ulrich, c'est un "putain de morceau"...

Par Samuel Douhaire
Libération - 04 février 2005


Critique Rock & Folk :

Documentaire - Les businessmen en débardeurs inaugurent l’ère du metal-réalité avec ce DVD documentaire plus explosif que leurs résents albums. Au programme : psychanalyse, désintox, séances houleuses, chasse à l’ours …


Un DVD musical de plus, voilà ce que l’on pourrait songer à l’annonce de la sortie d’un nouveau DVD de Metallica. Et l’on imagine déjà le documentaire gentillet et consensuel, avec ses tartines de pommade autour du plus grand groupe de hard-rock de tous les temps, avec sa bonne dose d’images d’archives grandiloquente, de chaleureuses accolades hypocrites, de fans hystériques tournant de l’œil, et juste ce qu’il faut de bière, de vomi et de nichons. Grossière erreur, car « Some Kind Of Monster » n’a absolument rien à voir avec la sympathique masturbation égocentrique qui caractérise la majorité des DVD musicaux ; et les premières minutes de visionnage de cet ovni suffisent à démolir nos préjugés.


RELATIONS HOULEUSES

Première caractéristique de ce film, qualité bien trop rare, il est inutile d’être fan de Metallica pour apprécier sa valeur et sa rareté, « Some Kind Of Monster » est un film si surprenant et inhabituel qu’il en devient phénomène à lui seul. Metallica ou pas, l’on peut parfaitement tout ignorer de ce groupe et se passionner pour ce film. S’apparentant davantage à une émission de télé-réalité qu’à un documentaire musical classique, cette œuvre plonge directement dans les entrailles du monstre, le suivant pas à pas dans l’enregistrement d’un album pour le moins difficile à enfanter, s’attardant, sans pudeur ni complaisance, sur les relations houleuses qui unissent les membres de Metallica. Et l’on se surprend à jeter un œil plus attentif à la jaquette du DVD, à s’assurer qu’il s’agit bien d’une sortie officielle, à se demander comment le groupe a bien pu autoriser la mise dans les bacs d’une telle bombe. Quelque part entre Loft Story et The Osbournes, « Some Kind Of Monster » met en scène trois principaux protagonistes : James Hetfield (chant, guitares), Lars Ulrich (batterie), Kirk Hammett (guitares), autour desquels vont graviter Bob Rock (producteur et bassiste de secours) et Phil Towle (thérapeute), avec l’apparition de quelques surprises de taille, Dave Mustaine (autre référence du metal) en tête ...


Contexte de notre histoire : nous sommes en janvier 2001, Jason Newsted vient de quitter Metallica, il officiait au sein du groupe en tant que bassiste depuis 14 ans. Les relations entre les trois membres fondateurs sont visiblement au plus mal, aucun album n’a vu le jour depuis 1998, pire, rien n’a été composé depuis lors. On leur demande aujourd’hui, dans ces circonstances improbables, de se réu- nir dans un studio, et de sortir un album … C’est l’histoire de cet album qui est ici contée. Première surprise, James, Lars, Kirk et Bob suivent une thérapie de groupe, idée qui peut paraître saugrenue si l’on se fie à l’image de Metallica généralement véhiculée par les médias : de sympathiques hardos amateurs de musique, de bières et de femmes qui passent leur temps à bidouiller des guitares et à faire la fête. Une idée beaucoup moins marginale si l’on creuse un minimum : plus de vingt ans d’existence et plus de 90 millions d’albums vendus depuis 1981 … Metallica n’est pas un groupe de gentils zicos portés sur la bibine et les nanas, c’est une véritable entreprise brassant des millions de dollars, c’est une machine de guerre, une inépuisable pompe à fric. La fin de Metallica signifierait tout simplement l’épuisement de cette source dorée, et l’on comprend alors aisément pourquoi tout le monde se met en quatre pour aider le combo en perdition, pourquoi chacun est prêt à tout pour sauver le navire, y compris à suivre une thérapie de groupe …


PLUS DE LIMITES

Seconde surprise : nous assistons à ces séances de thérapie (!) Tel un Big Brother version metal, la caméra offre le droit de tout connaître des miasmes dans lesquels le groupe est empêtré depuis tant d’années, de tout savoir de ces conflits qui bouffent la bête de l’intérieur. De même qu’en regardant Loft Story, nous avions vite compris le rôle de chacun des protagonistes (Loana la pétasse de service, Jean-Edouard le tombeur à 2 euros, etc), nous découvrons ici rapidement la place de chacun au sein du groupe. Kirk Hammett est fidèle à son image, il apparaît comme le plus zen d’entre tous, le plus effacé aussi peut-être, et celui qui a le plus de recul certainement, il passe son temps à tenter de calmer le jeu entre Hetfield et Ulrich, et à attendre patiemment la fin de la tempête. Ulrich est partagé, on perçoit sa volonté de gérer la situation de façon mature. Amateur de peinture et père de famille attentionné, il tente d’appliquer au groupe son rôle de père posé et réfléchi, mais ne peut s’empêcher de plonger tête la première dans les altercations puériles et les vannes mesquines et incessantes qu’il échange avec son chanteur.


Première caractéristique de ce film,
qualité bien trop rare, il est inutile
d’être fan de Metallica pour apprécier
sa valeur et sa rareté, "Some Kind
Of Monster" est un film si
surprenant et inhabituel qu’il en
devient phénomène à lui seul.
Metallica ou pas, l’on peut
parfaitement tout ignorer de ce
groupe et se passionner pour ce film.
Hetfield, quant à lui, apparaît tantôt comme un être à la dérive, fragilisé, qui tente de se réconcilier avec le mot famille et inspire une certaine compassion, tantôt comme un redneck de première classe qui exhibe ses photos de vacances en Russie (les cadavres de deux ours qu’il a fièrement abattus « pour le fun »), ou comme un dictateur égocentrique qui plante ses comparses pendant presque une année en plein enregistrement de l’album (cure de désintoxication oblige), et leur impose le rythme draconien de son traitement dès son retour, la bouche en cœur. Bob, leur producteur, fait office de médiateur et parfois de père, mais craque aussi de temps en temps. Le tout chapoté par Phil le thérapeute qui, bien que visiblement étranger aux complexes problèmes inhérents au statut de metal heroes, prend son rôle très à cœur et s’avère être un excellent adjuvant. Partant de là, il n’y a plus de limites, nous verrons tout, y compris ce que nous n’avions pas forcément : Dave Mustaine, larmes aux yeux, s’expliquant avec Lars Ulrich, revenant sur ce qu’il a subi depuis sa rupture avec Metallica en 1983, les explications de Jason Newsted sur son départ du groupe (James Hetfield refusait qu’il officie dans un autre groupe que Metallica …), les auditions de bassistes – si nous savions que Rob Trujillo était l’heureux élu, nous assistons ici aux candidatures de Jeordie White, alias Twiggy Ramirez, ex-bassiste de Marilyn Manson de son état, de Pepper Keenan (Corrosion Of Conformity) ou encore de Scott Reeder (Kyuss) – sans parler du processus d’enregistrement de l’album et tout ce qu’il comporte d’hésitaions, de manque d’inspiration, de déceptions et d’altercations.


MISE A NU

Documentaire en forme de journal intime, Some Kind Of Monster s’achève sur une phrase de James Hetfield : « C’est le plus grand chapitre de ma vie », avant de montrer des images de leur tournée 2003. Et seulement là que nous comprenons enfin le pourquoi de ce film, la raison pour laquelle l’immense Metallica a accepté de se mettre ainsi à nu, c’est à ce moment précis que nous nous rendons compte que nous n’avons qu’une envie : acheter "St. Anger", acheter cet album dont nous venons de vivre l’incroyable histoire pas à pas, et que nous écouterons d’une oreille très attentive … C’est ce que l’on appelle une opération marketing de très haut niveau. Mar- keting ou pas, une chose est sûre, ce documentaire risque fort de faire des petits, et il y a de grandes chances pour que les DVD musicaux aux allures de télé-réalité pullulent sous peu dans nos bacs … C’est certain, il y aura un avant et un après Some Kind Of Monster.

Par Alys Tale Rock & Folk (Février 2005)


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